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Burn-out : quand ce n'est pas le travail qui épuise mais la façon dont on le fait.


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J’ai récemment accueilli au cabinet une jeune femme qui m’a profondément touchée. Maman de deux enfants en bas âge, elle a longtemps mis sa vie personnelle et professionnelle entre parenthèses. Être à la maison ne lui a pas permis de s’épanouir, reprendre un travail “alimentaire” non plus. Ce dont elle avait besoin, c’était de sens, de lien, de reconnaissance.


Depuis quelques mois, elle a trouvé un métier qui lui plaît vraiment, dans un domaine qui l’anime. Et pourtant, lorsqu’elle est arrivée, elle était épuisée, à fleur de peau. Elle m’a confié avoir déjà traversé un burn-out, qu’elle avait d’abord attribué à son travail.


En l’écoutant, une autre lecture est apparue.

Ce n’est pas toujours le travail qui épuise, mais la manière dont on s’y engage.

Elle m’a parlé de ce besoin d’être irréprochable, de donner le maximum, d’être à la hauteur pour que les autres soient satisfaits. Comme si sa valeur dépendait de ce qu’elle apportait.


Elle m’a aussi dit combien elle avait du mal à écouter son corps. Tant qu’elle pouvait tenir, elle avançait, quitte à passer en force. Le manque de sommeil, lié aux réveils nocturnes de son fils et aux longs trajets quotidiens, n’arrangeait rien. Son corps n’avait jamais vraiment le temps de récupérer.


Son désir profond est d’offrir à ses enfants le modèle d’une mère épanouie et posée. Elle se compare beaucoup à son mari, qu’elle perçoit comme plus stable, plus serein, et aimerait être comme lui. Cette aspiration est belle, mais elle peut devenir une exigence supplémentaire, une image à incarner coûte que coûte.


Beaucoup de personnes investies, empathiques et consciencieuses vivent cela. Elles aiment bien faire, donner, répondre aux attentes, jusqu’à s’oublier.

L’épuisement n’est alors ni un manque de sens ni un manque de volonté, mais le résultat d’un déséquilibre : trop donner sans s’écouter.

Écouter son corps n’est pas inné, cela s’apprend, surtout quand on a longtemps appris à tenir, et cela commence par des gestes simples :

  • croire la fatigue quand elle est là

  • repérer les signaux avant l’épuisement

  • s’accorder des pauses courtes mais régulières

  • adapter ses exigences au manque de sommeil

  • cesser de se comparer quand les contraintes ne sont pas les mêmes

  • ralentir avant d’y être contrainte

  • poser ses limites sans culpabiliser

  • déléguer quand c'est possible


On peut aimer profondément son travail, on peut vouloir être un repère pour ses enfants et apprendre, en chemin, que le vrai modèle n’est pas la perfection, mais une relation plus juste, plus respectueuse et plus vivante avec soi-même.


Si cet article vous parle, je peux vous accompagner vers le chemin de votre équilibre. N'hésitez pas à prendre RDV avec la formule Retour à soi qui comporte une consultation ayurvédique et 3 suivis ou l'abonnement mensuel Un moment pour soi, idéal pour les personnes qui ont besoin d'un vrai massage ayurvédique.



1 commentaire


Cet article est très bien fait et factuel. Il nous rappelle qu'il faut être attentif aux signes que notre corps nous donne, au risque de tirer trop sur la corde et de le payer soit sur le plan physique que psychologique . Laurence Dubois

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