La science ne guérira pas ce que vous refusez d’écouter
- Chantal Delanoe

- 9 sept.
- 3 min de lecture
Aujourd’hui, on entend souvent : « Est-ce que c’est scientifiquement prouvé ? » C’est devenu presque un réflexe.
Comme si nous ne pouvions croire ou expérimenter quelque chose que si une étude l’avait validé noir sur blanc.
Et pourtant…Nous savons déjà beaucoup de choses par nous-mêmes.
Quand on se couche tard, on est fatigué le lendemain.
Quand on marche un peu dans la nature, le stress retombe.
Quand on mange trop lourd le soir, la nuit est agitée.
Avons-nous vraiment besoin de statistiques pour constater ce que notre corps nous dit clairement ?

Ne me méprenez pas : la science est précieuse. Elle nous aide à comprendre, à valider, à avancer. Mais elle a aussi ses limites. Elle ne peut pas tout mesurer, et elle avance toujours par étapes. Ce qui n’est pas reconnu aujourd’hui le sera peut-être demain. Pendant longtemps, on a souri à ceux qui méditaient, qui pratiquaient le yoga ou qui choisissaient une alimentation naturelle.
Aujourd’hui, les études confirment ce que l’expérience humaine savait déjà depuis des siècles : que ces pratiques améliorent la santé et le bien-être.
Alors pourquoi attendre que tout soit « validé » pour faire confiance à ce qui est logique et que nous expérimentons chaque jour ?
Dans la vie, nous avons plusieurs sources de fiabilité.
Il y a notre expérience directe, ce que nous vivons, ce que nous ressentons.
Il y a la logique et le bon sens, qui nous permettent d’observer les liens de cause à effet.
Il y a aussi les traditions et la sagesse collective, ce que des générations ont transmis, parce que ça a fonctionné pour elles.
Et il y a bien sûr les preuves scientifiques, qui apportent une confirmation et une reconnaissance.
Ce qui compte, au fond, c’est notre discernement, cette capacité à croiser ces différentes sources pour faire nos propres choix.

C’est ce que j’aime dans l’Ayurvéda, c'est que cette médecine traditionnelle repose sur l’expérience directe, le bon sens et la sagesse transmise depuis des millénaires. Elle ne demande pas de croire, elle invite à tester, à observer et à ajuster.
Prenons un exemple simple : boire un verre d’eau chaude le matin. Par expérience, beaucoup sentent une digestion plus légère. Logiquement, la chaleur stimule le feu digestif. Traditionnellement, c’est un rituel ayurvédique pratiqué depuis toujours.
Et la science commence aujourd’hui à montrer ses bienfaits sur le transit et l’élimination.
C’est simple, logique, accessible à tous. Et c’est justement ça, la force de l’Ayurvéda : remettre chacun au centre de sa santé, en l’invitant à expérimenter plutôt qu’à subir.
Dans notre monde, on attend souvent un traitement miracle. Mais la santé, ce n’est pas seulement réagir quand on tombe malade. C’est aussi prendre soin de soi au quotidien, pas à pas, avec des gestes simples. L’Ayurvéda nous apprend à écouter notre corps, à comprendre ce qui nous équilibre ou nous épuise, et à ajuster nos habitudes en conséquence. C’est une façon de redevenir acteur de sa santé, avec douceur et cohérence.
Alors, à quoi se fier ? À la science, oui, mais pas seulement. À notre expérience, à notre logique, à la sagesse de ceux qui nous ont précédés. Et surtout, à notre discernement.
Et si vous faisiez l’expérience par vous-même ?
🌿 L’Ayurvéda est une invitation à revenir à vous, à votre rythme, à vos besoins profonds.
C’est ce que je propose dans mes consultations : vous aider à retrouver cet équilibre unique, en accord avec qui vous êtes vraiment.
👉 Et vous, dites-moi : avez-vous plus tendance à vous fier à la science, à vos ressentis… ou aux deux ?



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