L'automédication par les plantes, quand le naturel peut être risqué pour la santé
- Chantal Delanoe
- il y a 4 jours
- 2 min de lecture
Récemment, je scrollait sur les réseaux et quelle a été ma surprise de découvrir que bons nombres de personnes non formées à l'herboristerie ou à l'Ayurvéda vendaient des plantes ou des produits basiques comme du ghee ou du Shilajit à des tarifs faramineux.
J'écris cet article sur mon blog aujourd'hui pour vous mettre en garde sur les risques que vous encourrez à acheter ces produits sans connaissances.
Naturel ne veut pas toujours dire sans danger. Derrière l’apparente simplicité des plantes ayurvédiques se cachent parfois des risques pour votre santé. Et si l’automédication n’était pas la bonne idée que l’on croit ?
L’Ayurvéda attire de plus en plus de personnes en quête de solutions naturelles et douces. Sur Internet, il suffit de quelques clics pour commander des poudres ou gélules venues d’Inde, souvent accompagnées de tests rapides pour « découvrir son dosha ».
Cela paraît simple, presque ludique. Pourtant, derrière cette facilité se cachent des risques bien réels.
L’histoire que je vois trop souvent…
Une personne, pleine de bonne volonté, souhaite apaiser ses déséquilibres avec l’Ayurvéda. Elle fait un test en ligne, découvre qu’elle est « Pitta », et commande une plante censée « calmer Pitta ».
Quelques semaines plus tard, au lieu d’aller mieux, elle se sent plus fatiguée, plus irritable. Pourquoi ? Parce que son déséquilibre réel n’avait rien à voir avec le résultat du test.
En Ayurvéda, une même plante peut être bénéfique pour l’un… et délétère pour l’autre. Tout dépend de la constitution profonde, mais aussi de l’état actuel de déséquilibre.
Les trois risques majeurs de l’automédication ayurvédique
1. Une constitution mal comprise
Les tests en ligne ne remplacent jamais un bilan personnalisé. Ils offrent une image simplifiée qui conduit souvent à des erreurs. Résultat : on prend une plante inadaptée, qui peut aggraver le déséquilibre au lieu de l’apaiser.
2. Des interactions avec les traitements médicaux
Comme toutes les plantes, certaines substances ayurvédiques interagissent avec des médicaments (anticoagulants, antidépresseurs, traitements pour la thyroïde, etc.). Ces interactions sont parfois invisibles… mais potentiellement dangereuses.
3. La qualité et l’usage de la plante
Toutes les poudres ou gélules disponibles en ligne ne se valent pas. Provenance douteuse, conservation approximative, dosage incertain… Même une plante réputée bénéfique peut devenir inefficace, voire nocive, si elle est de mauvaise qualité ou utilisée à mauvais escient.
Ce que l’Ayurvéda nous enseigne
L’Ayurvéda n’est pas une « boîte à outils » où l’on pioche une plante en fonction d’un symptôme. C’est une médecine subtile et individualisée, qui considère la personne dans son ensemble : son corps, son mental, son environnement, son histoire, ses émotions.
Prendre une plante sans accompagnement, c’est ignorer cette complexité. Consulter un praticien qualifié, c’est au contraire s’assurer d’un regard global, d’un choix précis et adapté, et d’un usage sécurisé des plantes.
Et si vous faisiez le choix du sur-mesure ?
Prendre soin de soi, ce n’est pas suivre une recette toute faite, c’est apprendre à écouter son corps et ses besoins profonds.
Si vous souhaitez découvrir ce que l’Ayurvéda peut révéler de votre équilibre personnel, je vous propose de faire ce chemin ensemble. Un bilan ayurvédique est le meilleur point de départ pour profiter pleinement – et en toute sécurité – des bienfaits de cette science millénaire.

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